Santé

Vous êtes diabétique ? Voici votre menu

Le diabète étant une maladie chronique, doit être soigneusement contrôlé. Cela, ne se fait pas uniquement en prenant les médicaments prescrits, mais en adoptant une hygiène de vie bien précise dont le rééquilibrage alimentaire.

Ainsi, un remodelage alimentaire doit avoir lieu afin de limiter les éventuels effets négatifs de la maladie à court et à long terme. De ce fait, Camille PIQUET diététicienne dans sa publication sur la revue « Actualité pharmaceutique » a précisé qu’il faut limiter « Les viandes dites “grasses”, la charcuterie, les fromages, ainsi que tous les produits de paneterie et de biscuiterie sucrés et salés doivent plutôt être déconseillés. L’apport en sel doit être limité à 8 g par jour, voire 6 g en cas d’HTA, en prenant en compte le sel caché dans les aliments ».

Cependant pour les aliments à consommer davantage, la spécialiste a cité qu’il était « Nécessaire de favoriser les apports en acides gras insaturés (oméga-3). L’huile de colza, de noix et de lin, riches en acides gras poly-insaturés oméga-3, peuvent être utilisées comme huiles d’ajout de première intention. La consommation de poissons gras deux fois par semaine et d’une poignée par jour de fruits oléagineux ou à coque (les amandes, les noix de cajou, de pécan et de macadamia, les noisettes, les pignons et les pistaches) peut être recommandée. Il faut également conseiller au patient de manger des légumes, de préférence crus et peu transformés selon sa tolérance, et deux ou trois fruits par jour ».

Pour le taux de glucides à prendre, l’auteur a expliqué que « Le déjeuner doit couvrir la majeure partie des apports totaux en glucides ; le petit déjeuner, 10 à 15 % ; le déjeuner et le dîner, 40 à 45 %. Toutefois, cette répartition peut être différente en fonction du patient ». Ajoutant que « L’apport en glucides doit préférentiellement être satisfait par un pain riche en fibres et des féculents non raffinés ».

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