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Cancer du sein : la mammographie 3D

Le dépistage du cancer du sein s’adresse à toutes les femmes de 50 à 74 ans, à raison d’un examen clinique et d’une mammographie tous les deux ans. Désormais, il associera deux techniques, la mammographie 3D par tomosynthèse et une autre technique reconstruisant les images en 2 dimensions (2D synthétique ou 2Ds).

Qu’est-ce que la tomosynthèse ?

La tomosynthèse 3D permet d’obtenir une image en 3 dimensions, à partir de plusieurs clichés effectués en tournant autour du sein. Jusqu’à présent, ce qui était préconisé dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein, était une mammographie classique, en 2 dimensions (2D) de façon numérique.         

Quels sont les avantages ?

La technique en 3D est plus performante : les clichés sont plus nets, donc plus facilement analysables par le radiologue. La détection des cancers est alors facilitée, avec un meilleur taux de dépistage. De plus, certains cancers peu vus sur la mammographie sont mieux détectés avec la tomosynthèse.

Enfin, elle diminuerait le nombre de faux positifs, autrement dits de détection de cancer alors qu’il n’y en a pas.

Quels sont les inconvénients et les risques ?

Si le choix a pris du temps, c’est parce que l’association la plus efficace, tomosynthèse + 2D, exposait à davantage de rayons (c’est grâce à cela qu’elle était plus performante). Autre inconvénient : en cas de seins très denses, la tomosynthèse n’est pas plus efficace que l’échographie. Cette dernière restait donc nécessaire chez une femme sur cinq.

C’est l’association de la tomosynthèse avec la technique appelée 2Ds qui garantit une efficacité supérieure et un risque d’irradiation moindre. Cette recommandation devrait s’appliquer progressivement. 

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