L’huile essentielle de Myrrhe amère est une huile sacrée. Très olfactive, elle a des effets harmonisants mis à profit en cas de deuil, pour lâcher prise ou pour apaiser les crises d’angoisse et le stress prolongé. Elle est aussi cicatrisante, antalgique et antifongique. Certaines pharmacopées l’utilisent dans des bains de bouche cicatrisants.
Elle est issue, après scarification, de l’exsudat du tronc de la myrrhe du balsamier, elle fait donc partie des HE provenant de gommes résines. Cette huile est psycho logiquement très efficace lors des deuils et des périodes anxiogènes ; elle apporte un soutien olfactif facilitant une prise de recul, un lâcher-prise et une relaxation générale. Elle contient des molécules antalgiques et cicatrisantes. Elle s’avère très intéressante en cas d’algie chronique, d’inflammation et, par voie cutanée, en prévention des risques d’infection et pour faciliter la cicatrisation. Son odeur, peu marquée au premier abord, ne plaît pas à tous. Elle est peu toxique.
L’huile essentielle de Myrrhe amère est composée en grande majorité par des sesquiterpènes qui lui donnent une action anti-inflammatoire et anesthésiante. Le furanoeudesma-1,3-diène a des propriétés antalgiques, il agit sur les récepteurs des opiacés. Il est, avec le curzène et le lindestrène, à l’origine des propriétés anesthésiantes de l’HE. Le curzérène est aussi anti- inflammatoire et antalgique. Les sesquiterpènes possèdent également des propriétés anti-infectieuses, antifongiques et anti bactériennes, mises à profit surtout dans les affections buccales. Le 1,8 cinéole est un excellent antiseptique des voies respiratoires.
Il stimule les glandes des muqueuses respiratoires, ce qui permet de fluidifier les sécrétions et de favoriser leur expulsion. Il a aussi une action antivirale.
C’est une huile qui stimule le processus de cicatrisation, elle est donc très intéressante pour lutter contre les problèmes de peau (coups de soleil, aphtes, eczéma, psoriasis, etc.).
