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L’impact de la maladie cœliaque sur la grossesse

La maladie cœliaque, représente de nos jours l’une des maladies digestives les plus fréquentes, engendrant plusieurs inquiétudes chez les femmes enceintes ou en âge de procrées. 

En effet, cette intolérance au gluten est d’origine auto-immune génétiquement transmissible. Cependant, quelques théories encore mal connues supposent qu’elle pourrait aussi être issue par le billet d’autres facteurs outres que l’hérédité. C’est pourquoi, la maladie apparait dès l’enfance ou bien à l’âge adulte.

Au niveau physiologique, c’est le contacte de la gliadine qui est une composante du gluten avec la muqueuse intestinale qui déclenche la réaction des lymphocytes T. Cela conduit à un processus inflammatoire qui à la longue atteint considérablement les microvillosités intestinales, affectant ainsi l’absorption des nutriments. Cette dernière provoquerait donc l’apparition d’anémie, d’ostéoporose, d’amaigrissement brutal et de diarrhées. De plus, si elle n’est pas diagnostiquée et prise en charge précocement et que le gluten n’est pas totalement supprimé des repas, la maladie pourrait favoriser la formation de tumeurs au niveau de l’intestin.     

L’impact de la maladie sur la fertilité et la grossesse :

La maladie cœliaque n’atteint pas la fertilité, mais au cours de la grossesse la malabsorption appauvri le corps en calcium, en fer et en acide folique dont le rôle est très important pour le développement fœtal. Cela expose le fœtus à un très grand risque de malformation du tube neural, à des problèmes de développement squelettique et à une anémie. Les spécialistes ont aussi affirmés, que les femmes atteintes et enceintes qui consomment du gluten, sont sujettes à un accouchement prématuré. A ce sujet, une étude italienne réalisée au niveau de l’hôpital polyclinique Gemelli de Rome et publiée dans l’American Journal of Gastroenterology, a conclu que cette catégorie de femmes qui ne suivent pas de régime sans gluten d’une façon correcte a trois fois plus de risques de subir une fausse couche dès la première semaine de la grossesse. Les chercheurs expliquent ces statistiques par le fait que l’embryon n’a pas pu se fixer à la paroi de l’utérus à cause de la réaction immunitaire. Ils suggèrent également que la seul façon d’éviter ce phénomène est de bannir le gluten au moins six mois avant la conception, pour but d’éliminer toute trace d’anticorps auto-immunes dirigés contre le soi.  

Afin d’éviter tout risque de subir les conséquences de cette maladie durant la grossesse, il est important de se faire dépister au moindre symptôme. Dans le cas où le test est positif ou alors quand la maladie est déjà connue par la future maman, un suivie au prêt d’un spécialiste avant pendant et après la grossesse est obligatoire pour assurer un bon développement du bébé et un déroulement idéal de la grossesse.   

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