PathologieSanté

Prise en charge des effets du diabète maternel sur le nouveau-né

Les femmes diabétiques craignent toujours que les effets de leur maladie chronique, se répercutent sur l’état de santé de leur futur bébé.

En effet, le risque auquel un nouveau-né issu d’une mère diabétique est exposé, est l’hypoglycémie néonatale, qui se définie selon l’étude de Cornblath M et al. qui porte sur l’hyperglycémie néonatal, en une glycémie inférieure à 0,40 g/l  chez l’enfant à terme et à 0,30 g/l chez le prématuré ou lors d’un petit poids de naissance. D’après Cordero L et al. dans leur étude sur la prise en charge des nourrissons de mère diabétique, ce phénomène touche 20 à 25% des nouveau-nés dont la maman souffre d’un diabète de type I.

Alimentation et prise en charge du nouveau-né :

Pour ce qui est de l’alimentation, le lait maternel ou artificiel doit être administré dès la naissance. Dans le cas où le déficit glycémique persiste, les spécialistes conseillent de rajouter au lait le dextrine-maltose. Si la situation ne s’améliore pas, les apports glucidiques pourraient être introduits par voie entérale continue ou parentérale. Une administration de glucagon peut être également proposée en dernier recours.

En addition à cet état glycémique, Cornblath M et al. constatent que le nouveau-né, peut contracter d’autres complications métaboliques telles que ; l’hypocalcémie traitée par supplémentation intraveineuse lorsqu’elle est inférieure à 1,80 mmol/l, la polyglobulie majeure, qui se traitée par saignée afin de baisser le taux d’hématocrite à moins de 60 %, et enfin l’hyperbilirubinémie qui pourrait être prise en charge par photothérapie. D’autres études, rajoutent que le nouveau-né est aussi sujet aux détresses respiratoires néonatal.  

Dans l’étude de Veille JC, et al. qui évoque l’épaississement du septal intraventriculaire d’un fœtus de mère diabétique, les chercheurs expliquent que, si le diabète est bien contrôlé, et qu’il n’y’ait pas de naissance prématurée ou par césarienne, moins de 10 % des nouveau-nés présenteraient une pathologie respiratoire. Ils déclarent aussi, que la cardiomyopathie hypertrophique est corrélée à la macrosomie et au mauvais équilibre glycémique. Enfin, moins de 5 % des nouveau-nés exposent une symptomatologie clinique nécessitant un traitement. Ceci dit, après 15 à 30 jours les signes cliniques s’atténues, mais ceux échographiques persistent jusqu’à trois voire quatre mois après la naissance.

Articles Liés

Laisser un commentaire