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Le cancer de la thyroïde en nette augmentation en Algérie

Une pathologie prend de l’ampleur en Algérie, à savoir le cancer de la thyroïde, qui est classé actuellement troisième chez la femme après les cancers du sein et du colorectal. Selon les spécialistes, ce cancer va être dans quelques années, le second cancer chez la femme, et pour cela, d’où la nécessité de sa prise en charge en améliorant le diagnostic afin d’assurer une meilleure prise en charge thérapeutique. En effet, des études scientifiques font état que les cancers de la thyroïde sont trois fois plus fréquents chez la femme que chez l’homme. Leur incidence est en forte augmentation dans tous les pays développés, du fait d’une meilleure reconnaissance échographique de formes occultes et par l’examen anatomopathologique minutieux des pièces de thyroïdectomie. La plupart des cancers de rencontre correspondent à des microcarcinomes papillaires, d’excellent pronostic. Ils sont l’actuelle source d’une polémique concernant leur surdiagnostic. Les cancers de la thyroïde développés à partir des cellules thyroïdiennes folliculaires représentent plus de 85 % des tumeurs. Ce groupe comporte surtout les cancers papillaires (70 %) et vésiculaires (15 %), tous deux d’évolution lente et de bon pronostic.

Le dysfonctionnement de la thyroïde peut entraîner de multiples symptômes. En cas d’hypothyroïdie, l’organisme se met à fonctionner au ralenti : fatigue, somnolence durant la journée, déprime, frilosité, augmentation du poids, perturbation du transit, etc. Deux ou trois de ces signes suffisent à évoquer un diagnostic d’hypothyroïdie. Inversement, l’hyperthyroïdie se caractérise par une élévation du rythme cardiaque, des palpitations, une perte de poids sans manger moins pour autant, agitation, anxiété, insomnie.

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