Santé

Procréation médicalement assistée et facteurs d’échecs

L’infertilité est un phénomène naturel, considéré tel un problème de santé publique. En effet, selon l’OMS un couple sur dix souffre d’infécondité voire d’infertilité. Pour cela, les spécialistes ont déployé d’immenses efforts afin de trouver une solution à ce trouble biologique.

Effectivement, ils sont arrivés à développer des techniques de procréation médicalement assistée (PMA). Cette technologie, a révolutionné le mode de la gynécologie et a redonné espoir aux couples qui ne peuvent procréer naturellement.

Selon l’éthique, la PMA est réalisable uniquement après 24 mois d’essais de procréation naturelle sans succès. Cette approche médicale, a pour but d’optimiser les chances de grossesse, en favorisant l’union d’un spermatozoïde et d’un ovule dans des conditions favorables, semblables à la normal.

A ce jour la PMA comprend trois techniques, l’insémination artificielle qui consiste au dépôt des spermatozoïdes dans les trompes de Fallope après l’ovulation, la fécondation in vitro (FIV) basée sur le rassemblement d’un ovule et de plusieurs spermatozoïdes dans un milieu de culture et la dernière technique découverte, est celle de l’injection intra cytoplasmique de spermatozoïde (ICSI) dont le principe est d’injecter un spermatozoïde soigneusement choisi dans le cytoplasme d’un ovule.

Cependant, plusieurs facteurs externes mettent en péril la réussite de ces techniques. On dénombre le tabagisme sous ses deux formes passif et actif qui favorisent le dépôt des radicaux libres aux niveaux des cellules gamétiques, induisant ainsi la mutation du matériel génétique, le stress aussi est l’un des paramètres les plus étudiés en cas d’avortement ou d’échec de la PMA ;  il dérègle considérablement le taux d’hormones qui détériorent la production ainsi que la qualité des ovules et des spermatozoïdes et provoquent des hypertensions morbides pour l’embryon implanté ou pour le fœtus. Le surpoids et l’obésité de plus en plus présent dans toutes les populations du monde agissent négativement sur la procréation, en particulier s’il s’agit d’une obésité androïde. En effet, les adipocytes produisent de l’œstrogène en excès ce qui va provoquer un dérèglement de sa valeur normalement produites. De plus, les pathologies de la thyroïde (hypo ou hyperthyroïdie) et celle des ovaires (syndrome des ovaires polykystique) sont aussi des facteurs causals de l’échec ou de l’avortement suite à une PMA, pareil pour le mariage consanguin qui favorise significativement l’apparition des gènes délétères récessifs du principalement à l’augmentation de l’homozygotie.   

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