La peau est le plus grand organe de l’organisme, elle représente la couche protectrice contre les agressions extérieures, mais aussi la surface qui permet au corps de s’adapter avec la température du milieu environnent par transpiration, transduction, évaporation ou convection. Et participe également à la synthèse de la vitamine D lors de son exposition aux rayons ultraviolets.
La couche est constituée principalement de 70% d’eau, 27,5% de protéines, 2% de matières grasses, et de 0,5% de sels minéraux et oligo-éléments.
Cet organe est organisé en trois couches, la plus externe est l’épiderme ; tissu épithéliale de revêtement semi perméable cernant trois types de cellules, les kératinocytes qui produisent la kératine ainsi que les lipides, les mélanocytes sécrétrice de la mélanine ; protéine responsable de la pigmentation de la peau, et en fin les cellules de langherans qui assurent l’immunité de cet organe.
L’épiderme est divisée en cinq couches ; couche cornée (stratum corneum), composée de lipide épidermique, et de cornéocytes ; cellules résultantes des mutations des kératinocytes provenantes de la couche basale.
Son tiers inférieur est la barrière protectrice face aux facteurs exogènes (pollution, soleil, froid) et à la perte d’eau endogène.
La couche claire (stratum lucidium), zone de transition entre la couche granuleuse et la couche cornée.
La couche granuleuse (stratum granulosum), où commence le processus de la kératinisation des kératinocytes (qui évoluent en cornéocytes).
La couche épineuse ou corps muqueux de malpighi, comportant 3 à 10 assises de kératinocytes.
La couche basale, est la couche la plus profonde de l’épiderme. Elle a pour rôle d’assurer la régénération continue de la peau par division cellulaire.
La deuxième couche est le derme ; tissu conjonctif, qui joue le rôle de soutien pour l’épiderme, et de protection du réseau vasculaire et des fibres nerveuses.
Le derme se divise en deux couches ; le derme papillaire (derme superficiel), riche en terminaisons nerveuses et en harmonie permanente avec l’épiderme. Et le derme réticulaire (derme profond et moyen) constitué essentiellement de fibres élastiques.
Les cellules qui composent le derme sont ; les fibroblastes synthétisantes du collagène (protéine indispensable à l’élasticité des tissus) et les histiocytes et mastocytes ayant un rôle important dans les réactions immunitaires de la peau.
La troisième et la dernière couche (la plus profonde) de la peau est l’hypoderme ; couche d’origine adipeuse, traversée par les vaisseaux et les nerfs qui découlent dans le derme.
Cette couche assure la protection et l’harmonisation entre le derme et les os, elle est aussi un isolant thermique, elle modèle la silhouette en fonction de l’âge, du sexe, de l’état nutritionnel de l’individu, est également la réserve graisseuse qui procure de l’énergie à l’organe.
Des glandes annexes sont aussi présentes au niveau de la peau et plus précisément le derme et l’hypoderme. On y trouve les glandes sudorales (ou sudoripares) eccrines, qui fabriquent la sueur pour qu’elle soit transpirée afin d’évacuer la chaleur interne et régler la température corporelle.
Les glandes sudorales apocrines, responsables de l’odeur dégagée par l’individu. Les glandes sébacées qui secrètent le sébum, (film hydrolipidique protecteur de l’épiderme). Et en fin les follicules pileux (poils et cheveux), associés à une glande sébacée.
La peau est tapissée par des microorganismes protecteurs, dont la concentration et la diversité des espèces varie d’une partie à une autre et d’un individu a un autre.
Cet organe peut subir plusieurs maladies génétique, auto-immune ou inflammatoires, tels que ; l’eczéma, le psoriasis, le vitiligo, les pathologies bulleuses…etc. L’alimentation à la plus grande contribution dans le maintien de la santé dermique. En effet il est nécessaire de bien s’hydrater (boire beaucoup d’eau, et appliquer des crèmes hydratantes), consommer les fruits et légumes crus, et de minimiser les plats gras au maximum.
