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L’urticaire

L’urticaire est une affection cutanée plus ou moins courante. Elle se manifeste par des éruptions papulo-oedémateuses prurigineuse autrement dit, l’apparition d’œdème ou plaques rosées ou rouges sur de différentes zones accompagnées par des démangeaisons d’intensité variable.

L’urticaire peut apparaitre suite à une hypersensibilité à divers stimuli, physiologique (allergies), psychique (fortes émotions, stress…), physique (rayons solaire, pression traumatique, froid,…), ou à une intolérance alimentaires.

Pour certains, quelques médicaments leurs cause de l’urticaire, tel que, les antibiotiques et les anti-inflammatoires non stéroïdiens, des somnifères histamino-libérateurs, quelques vitamines, laxatifs …

C’est facteurs engendrent toute une cascade de signalisation menant à la manifestation de l’urticaire. En premier lieu, une dégranulation de deux type de cellule immunitaire (mastocyte, polynucléaires basophiles) s’installes. Les grains libèrent de l’histamine (médiateur vasoactifs), qui, à son tour augmente la dilatation des vaisseaux sanguins ainsi que leur perméabilité, c’est pourquoi on remarque une formation d’œdème et apparition des rougeurs.

Y en a trois sortes d’urticaire, l’urticaire aiguë ou crise d’urticaire qui dur quelques heures ou quelques jours sans récidivité.

Par contre l’urticaire chronique, est une forme moins fréquente qui touche une minorité de la population. Cette forme réapparait presque tous les jours pendant plus de six semaines.

La dernière forme d’urticaire, c’est la récidivante, les crises surviennent plusieurs fois par ans, mais d’une manière discontinue.

Lorsque la cause de cette affection est définis, une simple suspension de son origine entraine une guérison, dans le cas contraire un suivie thérapeutique est exigé.

Les médecins prescrivent toujours un traitement symptomatique. Cependant les corticoïdes locaux sont inutiles et peuvent même provoquer d’autres dermatites.

La thérapie par antihistaminique reste toujours la meilleur des solutions. Les antihistaminiques sont structurellement analogues aux histamines aux niveaux des récepteurs cellulaires H1 et H2, cet analogue empêche les molécules d’histamine de se placer sur les récepteurs et n’induisent donc pas d’affection.   

Dans les cas chroniques d’urticaire les antihistaminiques doivent être pris pendant plusieurs semaines à plusieurs mois, et non pas seulement au moment de crise.

Si l’éruption ne se calme pas il suffit de changer la molécule antihistaminique ou d’augmenter la dose afin de saturer tous les récepteurs H1 et H2 libres.

Les antihistaminiques, et en particulier les anti-H1, contrôlent les manifestations de cette dermatose plutôt qu’ils ne la guérissent. Dans les cas d’urticaire aigue, des traitements additionnels de la réaction anaphylactique peuvent être associés comme l’épinéphrine (adrénaline), qui neutralise rapidement la réaction allergique et provoque une augmentation de la pression artérielle, l’élargissement des bronches et la diminution des œdèmes.

Plusieurs facteurs déclenchent l’apparition de l’urticaire, tel que les baignades au temps froid, l’exposition au soleil, le stress,…ces facteurs doivent être évités le maximum pour rester toujours en bonne santé.

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