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Diabète de types II et III

Le diabète le plus fréquent est celui de type II, appelé aussi « diabète gras ou de maturité ». Une maladie métabolique caractérisée par un excès chronique de sucre dans le sang. Il est moins dangereux que le premier type, mais il touche surtout les personnes au-delà de 50 ans, ainsi que les enfants et les adolescents.

D’après une étude statistique française le diabète de type 2, représente 90 % des cas de diabète. Cette pathologie apparait suite à une multitude de facteurs combinés tel que ; les pathologies préexistantes chez l’individu, l’environnement, le mode de vie et le bagage génétique vis-à-vis la prédisposition d’avoir un surpoids ou une obésité androïde.

Certains médicaments peuvent également faire apparaître le diabète, de façon temporaire ou permanente (médicaments pour traiter l’hypertension, l’hypothyroïdie ou l’hypercholestérolémie, médicament antiépileptique, etc.)

L’installation du diabète de type II, se fait en trois phases ; la première c’est « l’insulino-resistance », où l’organisme a besoin de plus d’insuline pour réguler le taux de glycémie dans le sang, car celle-ci devient moins efficace.

Par la suite l’organisme subit une  hyperglycémie (deuxième phase d’installation).

L’hyperglycémie stimule en permanence les cellules pancréatique qui finissent par devenir défectueuses et ne pourrons plus produire suffisamment d’insuline.  L’insulino-nécessitance (dernière phase) ; c’est la où les symptômes apparaitrons, car à ses début le diabète de type 2 s’accompagne rarement de symptômes, il est souvent découvert de façon fortuite lors d’un examen médical de routine.

Le type II du diabète est non insulino-dépendant, ce qui nécessite un traitement régulant la production d’insuline et la libération du glucose par le foie, et les cellules adipeuses. Les médecins prescrivent souvent des médicaments contenants la metformine ; qui permet de diminuer la résistance à l’insuline, et aide l’organisme à utiliser plus efficacement le glucose, sans risque d’hypoglycémie.

La metformine est souvent associée à des antidiabétiques, dont la répaglinide qui aide le pancréas à produire plus d’insuline et donc à réduire le taux de sucre dans le sang. Ou bien la sitagliptine qui inhibe l’activité de l’enzyme (DPP-4) responsable de la libération du glucagon et favorise l’élévation du taux d’insuline dans le sang.

Un troisième type de diabète appelé « diabète du cerveau » a récemment été observé. Sa nomenclature est expliquée par le fait qu’il y est des récepteurs d’insuline au niveau du cerveau, et que lorsque cette dernière n’est pas suffisante pour alimenter tout le corps, les cellules du cerveau dégénèrent. Dans tous les cas, tout type de diabète nécessite un suivi régulier et un traitement adapté pour éviter les complications. 

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